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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 21:49

La Dépêche
Le premier homme à avoir franchi le mur du son est de retour à Nérac

Aviation. Le premier homme à avoir franchi le mur du son, en 1947, s'était réfugié à Nérac en 1944.


Le général Chuck Yeager, premier homme à avoir franchi le mur du son, et Didier Fuentès, vice-président de l'association Mémoires en Albret.

C'est un monument de l'histoire de l'aviation mondiale qui s'est rendu à Nérac pour une visite surprise auprès de Didier Fuentès, vice-président de l'association Mémoires en Albret, membre des AVN et commandant de réserve (honoraire) de l'armée de l'air. Une visite en forme de repérage en vue de l'hommage que Mémoires en Albret espère rendre à cette légende vivante en mai-juin 2009.

Aux commandes de l'A380

Car le général Charles Elwood « Chuck » Yeager est loin d'être un personnage lambda : il est le premier homme au monde à avoir franchi le mur du son il y a 61 ans, en octobre 1947. Et s'il vient en Albret, ce n'est pas un hasard (lire ci-dessous).

Le général Yeager a aujourd'hui 85 ans et pilote encore. Sa vue exceptionnelle de 20/7e en a fait un des meilleurs pilotes du monde. Pour preuve, la semaine dernière, invité par EADS Toulouse, il a piloté le fameux A380.

« Nous sommes ravis de l'accueillir, commente Didier Fuentès, vice-président de l'association Mémoires en Albret. C'est un grand homme que le public néracais se doit de connaître et reconnaître. Nous prévoyons pour mai 2009 une invitation officielle du général Yeager en présence des autorités locales. Malheureusement, celles-ci mettent du temps à répondre et nous craignons qu'il n'y ait quelques problèmes financiers. Nous comptons sur les élus de la municipalité de Nérac pour nous soutenir et honorer ce personnage comme il se doit ».

emulation médiatique

Partout où il passe, enfants et adultes se l'accaparent pour lui soutirer des autographes. La légende est bien présente et le général Yeager témoigne bien volontiers de ses longues journées passées en Lot-et-Garonne au mois de mars 1944. Au cours de sa carrière, Yeager a rencontré les plus grands tels qu'Eisenhower ou encore Truman, piloté des avions de légende comme le P51, le Glamorous Glen. À présent, il participe à de nombreux « air show » et n'a aucune envie d'arrêter d'exercer sa passion et ce même après avoir piloté plus de 340 avions militaires. Grandeur, dignité et humilité caractérisent ce grand personnage, lequel souhaite que l'Amérique sache combien le maquis français a sauvé les jeunes soldats d'outre-Atlantique.

« La venue de ce personnage de légende suscite l'intérêt de tous : télévision, médias divers et même le consulat des États-Unis qui m'a téléphoné ce matin (N.D.L.R. hier) », déclare Didier Fuentès.

Preuve de l'importance du général Yeager. « C'est pourquoi nous espérons vivement que les élus nous aideront à organiser une grande cérémonie et à concrétiser cette invitation officielle ».


61 ans après, il revient sur ses pas en Albret

Sa carrière commence réellement lors de la Seconde Guerre mondiale, tandis qu'il est pilote à bord d'un B24. Alors que la guerre fait rage tant sur terre que dans les airs, c'est bien à des centaines de mètres d'altitude qu'il se montre redoutable. Seul, il parvient à neutraliser trois avions allemands, lesquels s'écrasent dans la forêt des Landes.

Chuck Yeager saute en parachute alors que son avion s'écrase également au sol. Nous sommes en mars 1944, près de Grignols, à Romestaing. Là commencent quelques jours de survie où il est tour à tour interrogé, confondu avec un espion en civil : nombre de péripéties qui le mèneront finalement jusqu'à Nérac. Le général Chuck Yeager a encore de très bons souvenirs de son mois passé en Albret, de même que les deux semaines passées en 1956 chez Gabriel Lapeyrusse. Profitant de ces quelques jours en France, le général a tenu à raviver ses souvenirs en se promenant sur les terres qu'il a foulées il y a plus de 50 ans.

Grand moment d'émotion lorsqu'il a revu son frère d'arme, l'ancien maire résistant d'Ambrus (maquis à l'époque) Raoul Renaut, 91 ans et tout aussi bien portant. Ce week-end, le général Yeager a également effectué un saut en parachute à Cours-les-Bains, en Gironde.

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 20:48
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 20:07

 

A bord du vaisseau Soyouz TMA-13, Richard Garriott, 47 ans, devient le sixième "privé" à s'élancer dans l'espace sur ses propres deniers. Pourtant, même s'il a déboursé 30 millions de dollars pour une mission de dix jours, Garriott, qui a fait fortune dans la conception de jeux vidéos sur le net, n'aime guère qu'on le catalogue "touriste" de l'espace.

D'abord parce qu'une fois rejoint l'Iss, il entend bien y travailler, notamment en conduisant une expérimentation sur la croissance des protéines en microgravité. L'opération, commanditée par des industriels, pourrait même, dit-on, lui permettre de financer son prochain vol spatial.

Homme d'affaire avisé -il est aussi vice-président de Space Adventures, la société privée américaine commercialisant, entre autres, les vols orbitaux-  l'intéressé est un accro, collectionneur de reliques de l'épopée spatiale, dont deux anciens Spoutnik et une jeep lunaire abandonnée là haut et acquise sur eBay.

En fait, Garriott marche sur les traces de son père, Owen Garriott. Par deux fois, en 1973 puis 1983, celui-ci a fait le grand saut, filmant la terre caméra au point depuis Skylab ou à bord de la navette américaine Columbia. Tel père, tel fils. Trente cinq ans plus tard, Garriott junior va à son tour photographier les sites jadis repérés par son paternel. Il fera même peut-être mieux: l'agence de presse russe Novosti évoque sa possible sortie pour une marche dans l'espace.

De nouveaux lauriers après le record des 59 jours en orbite décroché à l'époque par le patriarche.

Ancien des équipages de la Nasa, aujourd'hui âgé de 77 ans, ce dernier va suivre de près les évolutions du fiston: celui-ci l'a désigné expert scientifique de sa mission. Sans doute sera-t-il particulièrement attentif à la séquence retour sur terre. Chahutée, la rentrée dans l'atmosphère des deux dernières capsules Soyouz récupérées en avril et en octobre avait donné des sueurs froides aux ingénieurs russes.

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 16:39

WASHINGTON (AFP) - L'épave d'un petit avion paraissant être celui que pilotait le millionnaire Steve Fossett quand il a disparu en septembre 2007, a été découverte mercredi dans l'est de la Californie, a indiqué jeudi le Bureau américain de la sécurité des transports (NTSB).

Le petit avion "paraît être l'appareil que pilotait Steve Fossett", précise le NTSB dans un communiqué.

Le NTSB (National Transportation Safety Board) a dépêché une équipe d'enquêteurs sur place en Californie (ouest des Etats-Unis) pour examiner le site et l'épave, ajoute le communiqué.

L'appareil, un Bellanca 8KCAB (N240R), est porté manquant depuis le 3 septembre 2007 quand Steve Fossett avait décollé de Yerington dans le Nevada (ouest) pour un vol de trois heures.

L'épave de l'appareil a été localisée à environ 3.000 mètres d'altitude dans la chaîne de la Sierra Nevada, précise le NTSB.

Steve Fossett avait décollé le 3 septembre 2007, seul aux commandes de son monomoteur, d'un ranch de l'ouest du Nevada (ouest). Depuis, il n'a plus donné signe de vie.

Après un mois de recherches intensives, les autorités du Nevada avaient suspendu les secours. En février, un juge de Chicago (Illinois, nord) a reconnu officiellement la mort du millionnaire de 63 ans.

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 21:20

20minutes

Photo prise en août 2005 de Stéphane Rousson effectuant un vol d'essai de son dirigeable à bord duquel il prévoyait de traverser la Manche.

Louise Lauret AFP/Archives ¦ Photo prise en août 2005 de Stéphane Rousson effectuant un vol d'essai de son dirigeable à bord duquel il prévoyait de traverser la Manche.

Le Français Stéphane Rousson a échoué dimanche dans sa tentative de franchir la Manche en dirigeable à pédales en raison de vents défavorables, alors qu'il était à mi-parcours, a annoncé son équipe à l'AFP.

Il devait partir au petit matin de la plage de Hythe, plage près de Douvres, dans le sud-est de l'Angleterre, et arriver sur le littoral du Nord-Pas-de-Calais à Wissant (Pas-de-Calais) environ cinq heures plus tard.

Pas le premier essai

Il avait fait une première tentative avortée le 10 juin 2008 en raison d'un vent trop fort. Les essais ont montré, selon lui, que le vent maximum pour un vol sûr est de seulement 4 noeuds (un peu plus de 7 km/h), soit, en langage de marin, une très légère brise.

Ce passionné de sports extrêmes doit effectuer la traversée de 45 kilomètres à environ 30 mètres de l'eau, installé en position couchée, sous son dirigeable de 160 m3 et de 16 mètres de long.

Le pilotage se fait par l'orientation de deux hélices indépendantes, de 3 mètres de diamètre, placées de chaque côté du pédalier.

Selon Stéphane Rousson, titulaire d'un brevet de pilote privé, l'idée de traverser la Manche avec un ballon à pédales est née il y a près d'un siècle.

En mars 1993, Nicolas Hulot et Gérard Feldzer avaient échoué dans leur tentative de traverser l'Atlantique à bord d'un dirigeable biplace à pédales de 900 m3 après 1.500 km de vol, près des îles du Cap Vert.

Le 25 juillet 1909, à bord de son monoplan, Louis Blériot avait mis 37 minutes pour effectuer au-dessus de la Manche les 48 kilomètres séparant Calais et Douvres.

En 1979, un cycliste américain Brian Allen avait réussi la première traversée de la Manche à bord d'un avion à pédales.
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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 23:03
"Fusion Man" a traversé la Manche

Le pilote suisse Yves Rossy, qui se fait surnommer "Fusion Man", s'est élancé au-dessus de la Manche, de Calais à la côte anglaise. Ce vol, au moyen d'une aile fixée dans le dos et munie de quatre petits réacteurs, est une première au-dessus de la Manche, 99 ans après la première traversée en avion effectuée par le Français Louis Blériot. Il a allumé ses réacteurs à l'intérieur d'un avion porteur avant de sauter dans le vide à 2400 mètres d'altitude. Il a ensuite déplié ses ailes pour filer à près de 200 km/h vers Douvres, en Grande-Bretagne. A défaut de gouvernes de direction, Yves Rossy s'oriente en vol grâce aux mouvements de son dos et de son cou. Accompagné d'un hélicoptère au long du trajet et vêtu d'une combinaison ignifugée pour se protéger des gaz rejetés par ses réacteurs, il a conclu son vol par un atterrissage en parachute. Une première tentative, jeudi, avait été annulée en raison d'une météo défavorable.

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 07:19

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